ANDRÉ CHOTIN 3 COURTS MÉTRAGES

André Chotin fut à la fois l’assistant de Frank Borzage sur L’Heure Suprême (1927) et le réalisateur d’une vingtaine de films populaires français des années 1930. Durant cet étrange parcours, il croisera les plus grands mais restera un homme de l’ombre, dont les films sont longtemps restés invisibles. En voici trois, délicieux, savoureux, avec Fernandel, Edwige Feuillère ou encore Madeleine Guitty.

Du parfum parisien des puces de Clignancourt en 1931 au pari-tiercé des années d’innocence, ces films ont une simplicité joyeuse et chantent à nos oreilles, pour le seul plaisir de voyager dans un autre monde. Au temps où tout semblait si simple…



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EN SAVOIR PLUS


LA FINE COMBINE 29’
Réalisé par André Chotin (1931), avec Fernandel, Raoul Marco
& Edwige Feuillère

Désireux de passer l’après-midi avec sa maîtresse danseuse de cabaret, monsieur Topinois fait croire à sa femme qu’il va jouer aux courses, sur les conseils de Joseph son domestique. Mais à l’annonce des chevaux gagnants, madame Topinois, persuadée que son mari les a joués, se voit déjà millionnaire

 

BRIC-À-BRAC ET COMPAGNIE 40’
Réalisé par André Chotin (1931), avec Fernandel, Raoul Marco & Madeleine Guitty

Monsieur Verly, riche antiquaire ayant autrefois travaillé aux puces de Saint-Ouen, y installe son
fêtard de fils pour le forcer à se responsabiliser et lui apprendre la profession. Parmi les rois de la brocante et les vendeuses d’objets en tout genre, il y trouvera un trésor : Zina, sa future femme.

 

EN PLEIN DANS LE MILLE ! 33’
Réalisé par André Chotin (1932), avec Jean Gobet, Christiane Dor & Georges Cahuzac

Octave Laburette ne fait que des gaffes dans son emploi chez un coulissier. Il achète dix mille actions de la Compagnie Générale des Cacahuètes, alors que le client voulait les vendre. Lorsque son
patron les inscrit à son compte, le forçant à rembourser soixante mille francs, sa femme lui apprend qu’elle rejoint son amant…